Week-end à Madrid
31 mars 20144 minutes

Week-end à Madrid
31 mars 20144 minutes
Arrivée le vendredi en début de soirée, nous avons commencé par un repas international avec des belges, danois, américains, tous membres de l'OTAN.
Le lendemain, il pleut ! Nous allons visiter le magnifique musée du Prado. Il contient tant d’œuvres célèbres et intéressantes que nous y restons jusqu'en début d'après-midi !
Le musée du Prado (en espagnol : Museo Nacional del Prado) à Madrid (Espagne) est l'une des plus grandes et importantes pinacothèques du monde. Il présente principalement des peintures européennes (flamandes, espagnoles, françaises, italiennes et allemandes) du xive siècle au début du xixe, collectionnées par les Habsbourg et les Bourbons.
Les œuvres des peintres Diego Vélasquez, Francisco Goya, et Jérôme Bosch sont les plus célèbres et les plus nombreuses mais il y a aussi celles du Greco, de Pierre Paul Rubens, Raphaël, Titien, Antonio Moro, Tintoretto, Bartolomé Esteban Murillo, Francisco de Zurbarán, José de Ribera, ainsi que des tableaux de Botticelli, Le Caravage, Albrecht Dürer, Andrea Mantegna, Rembrandt, Nicolas Poussin, Claude Gellée, Véronèse, etc.
L'édifice central qui sert aujourd'hui de siège du musée national du Prado fut construit à l'initiative de José Moñino y Redondo, comte de Floridablanca et ministre principal de Charles III. Il fut dessiné par l'architecte Juan de Villanueva en 1785 comme Cabinet de Sciences Naturelles. À cause des événements de l'histoire, la construction ne fut toutefois achevée que sous Ferdinand VII (petit-fils de Charles III). Poussé par son épouse, la reine Marie Isabelle de Bragança, le roi prit la décision de destiner cet édifice à la création d'un musée royal de peintures et de sculptures. De style néoclassique, le musée se nourrit dans un premier temps des collections royales, d'où sa première dénomination de musée royal. Il fut bientôt renommé « Musée national de peinture et de sculpture » et, par la suite, « musée national du Prado ». Le musée ouvrit pour la première fois au public en 1819, et le premier catalogue se composait de 311 peintures, même si le musée gardait déjà 1510 œuvres originaires des collections royales. En 1868, après la chute de la reine Isabelle II d'Espagne, les œuvres d'art de la monarchie sont devenues patrimoine de la nation espagnole.
Nous rejoignons la place Cybèle en nous arrêtant au musée naval où nous voyons la première carte mentionnant l'Amérique.
Comme le temps est encore pluvieux, nous enchaînons par un troisième musée Thyssen-Bornemisza. C'est le musée qui m'a le plus plu. Bien présenté et fourni en tableaux de peintres connus, il permet en trois niveaux de voir l'évolution de la peinture occidentale (y compris l'Amérique du Nord) du 14ème au 20ème siècle.
La famille Thyssen a constitué l'une des plus importantes collections d'art réunie au xxe siècle, consacrée à l'art européen de 1290 au pop art ; il s'agit, pour l'essentiel, de peintures, mais aussi de sculptures en marbre commandées par August Thyssen à Auguste Rodin. C'est surtout son fils Heinrich qui, profitant des faillites entraînées par la crise de 1929, agrandit considérablement la collection par l'acquisition de tableaux rares des xive et xve siècles siècles, ainsi que de primitifs flamands et d'œuvres de la Renaissance allemande ; par la suite, il collectionna aussi la plupart des grands noms de l'art occidental des xvie, xviie et xviie siècles.
Hans Heinrich a ouvert la collection sur le xixe siècle et sur l'impressionnisme, ainsi que sur l'avant-garde du xxe siècle et la peinture américaine du xixe siècle.
Nous rentrons à l'hôtel pour nous reposer un moment avant de partir vers un bar à tapas très sympathique.
Le dimanche le temps est meilleur, nous allons voir Guernica au musée Reina Sofia. Installé dans un ancien hôpital, le parcours de salle en salle est difficile et nécessite des allers-retours. De plus je ne suis pas fan de la peinture moderne et je m'ennuie un peu pendant que Jean-Luc admire, plus que moi, les tableaux. Il apprécie particulièrement les Dali.
Cependant une série de tableaux m'intrigue et je note le titre pour me renseigner :
Vivre et laisser mourir ou la Fin tragique de Marcel Duchamp est un ensemble de huit tableaux signés collectivement par les peintres Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati, datant de 1965. Ce polyptyque représente les trois auteurs mettant à mort Marcel Duchamp, ainsi que quelques-unes des plus célèbres de ses œuvres. Il est accompagné d'une préface rédigée par Gilles Aillaud. Après les différentes phases d'un sordide thriller, entrecoupées de reproductions d'œuvres de Duchamp, on reconnait des artistes Pop américains (comme Andy Warhol) ou du Nouveau Réalisme portant le cercueil du père de l'art conceptuel recouvert du drapeau américain.
Ensuite nous découvrons (enfin) la ville : la gare aménagée en serre tropicale, la porte du soleil (puerta del Sol), la place Mayor, le marché couvert San Miguel, la place de la ville, le palais royal, la place d'Espagne avec Don quichotte et Sancho Pança ...