Je ressortis l'eau chaude du micro-onde et aller la verser dans le vieux bénitier en pierre qui me servait de lavabo. Un papillon voletait devant moi. Je sortis mon rasoir de la trousse de toilette et entrepris de me raser. Quel drôle d'olibrius étais-je devenu, isolé dans cette forêt profonde ! Ma quiétude était à ce prix. Après ma toilette, muni d'un tournevis et de quelques outils, j'entrepris de réparer la brouette dont je me servais si souvent que la roue avait cédée. La réparation me prit plus de temps que prévu mais j'y parvins. Ensuite je m'équipais pour aller m'occuper des abeilles redevenues sauvages. Avec mes protections de bric et de broc je ressemblais à un fauché ! Je ramenai quand même un pot de miel dans la ruine la mieux conservée où j'avais aménagé un semblant de cuisine. Je récupérais un reste de légumes que j'allais déguster assis sur une pierre à l'orée de la clairière. Je commençais vraiment à croire que je leur avais échappé quand j'entendis le ronronnement caractéristique d'un drone.